Google Panda

Quand nous parlons du « web », nous imaginons tout de suite cette métaphore d’une toile d’araignée qui s’étendait à l’infini. Spoiler alerte : nous n’en sommes pas si loin. Une infime partie du web est indexable. Pour pouvoir générer ce type d’index et de résultats visibles pour nous utilisateur lambda, il nous faut une infrastructure rodée et sophistiquée. C’est ici que Google notre ordonnateur de pages de résultat entre en scène. Google trie des centaines de milliards de pages web de l’index de recherche pour nous proposer les résultats les plus utiles et pertinents. Et il ne le fait pas n’importe comment ?

Google Panda entre en action.

Google Panda : c’est quoi ?

Google Panda, c’est un filtre algorithmique qui est apparu en février 2011. Son objectif est d’évaluer la qualité des sites et nous débarrasser des sites parasites. Il lutte contre le spam de contenu en pénalisant en particulier les fermes de contenus, les scrapers ou les sites intermédiaires (ex : site de comparateur, agrégateur, site d’affiliation ou annuaires de mauvaise qualité).

En janvier 2016, le filtre Google Panda est intégré au cœur de l’algorithme. Google Panda devient capable de pénaliser des sites en temps réel.

Google Panda pénalise le site en entier et non seulement une page ou une section du site. La conséquence immédiate est la dégradation des positions et une perte de visibilité du site. Google Panda réduit également la fréquence de crawl sur ces sites de faible qualité.

A quoi sert le filtre Panda ?

Google souhaite créer la meilleure expérience utilisateur à travers son moteur de recherche et ses autres produits (Gmail, Google Shopping, GMB etc.). Son intérêt est de garder l’utilisateur dans son écosystème. Pour ça, il cherche toujours à se perfectionner.

Ici, l’objectif de Google est de pousser les pages les plus pertinentes et les plus légitimes dans ses pages de résultats de recherche. Pour évaluer l’utilité et la fiabilité des pages, il va analyser des centaines de facteurs différents. Nous pouvons considérer Google Panda comme un filtre de nettoyage de l’index de Google sur l’aspect sémantique.

Nous trouverons l’alter ego de Google Panda avec Google Pingouin qui lui se focalise sur la détection de pratiques SEO abusives sur le netlinking.

Comment éviter d’être frappé par le filtre Google Panda ?

Les éditeurs de site doivent créer un contenu de qualité.

Votre contenu doit être unique et original. Exit les scrappeurs comme nous l’avons dit plus haut. On oublie le copier/coller d’un paragraphe ou même d’une page entière d’un site tiers.

Votre contenu doit être utile. Il doit répondre à l’intention de recherche de l’internaute. N’hésitez pas à vous poser quelques secondes et essayer de vous mettre à sa place. Quelle information souhaitez-vous y trouver ? Quelles sont les potentielles interrogations de votre utilisateur ?

Votre contenu doit avoir une vraie valeur ajoutée par rapport à ce qui existe déjà. Qu’est-ce que vous pouvez apporter en plus sur ce sujet-là ? Avez-vous un angle différent sur un sujet ? Avez-vous un parti pris ? Avez-vous des informations plus spécifiques ou techniques à apporter ? Avez-vous des éléments complémentaires VS les contenus déjà existant dans les SERPs ?

Est-ce que la « pénalité Google Panda » existe toujours ? FAUX

On ne parle plus de pénalité Panda ou Pingouin aujourd’hui. Google Panda et Pingouin sont des filtres directement intégrés dans le processus d’indexation de Google. Google Panda et Pingouin sont intégrés au cœur de l’algorithme en temps réel. Ils sont en permanence en action. On ne peut donc plus les dissocier ou les identifier précisément.

Par contre, nous pouvons toujours parler de pénalités manuelles. Ces messages sont visibles via l’outil de la Search Console si vous êtes impactés. Ces alertes et défauts sont relevés par une action de vérification humaine derrière. Ce sont les Quality raters qui pointent les manquements du site avec une petite note explicative.