Campagnes online : ciblage contextuel ou comportemental ?

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Internet est sans aucun doutes le média qui offre le plus de possibilités aux annonceurs en termes de ciblage. Ni la télévision, ni la presse ou la radio ne peuvent permettre de cibler autant ses campagnes de communication.
En effet, la richesse des contenus du web et la diversité des supports proposés permettent aux « marketeurs » d’effectuer un ciblage en fonction du contenu éditorial, de la puissance du support, des centres d’intérêts, des styles de vie, de l’âge ou encore de la localisation géographique.
L’idée est donc de savoir s’il est plus efficace de se baser sur des critères comportementaux (cibler selon le profil, l’âge, le sexe, le style de vie) ou sur des critères contextuels (en fonction des sujets qui intéressent l’internaute et des sites qu’il fréquente) ?

Un article du site imediaconnection annonce que 68% des internautes préfèreraient voir des annonces publicitaires en fonction du contexte contre 28% selon des critères démographiques.
Mais cela colle-t-il vraiment à leurs comportements face à la publicité ?
Une étude réalisée par la société Next Century Media, affirme qu’il est préférable d’entamer une campagne par un ciblage contextuel et ensuite de s’orienter vers un ciblage démographique.
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Mais sur le long terme, ce serait les insertions basées en fonction du profil de l’internaute qui donneraient finalement de meilleurs résultats. “The study found that the same ads receive 17 percent more looks when seen in behavioral unrelated-content sites than when seen in content directly related to the advertised product or service.”
Mais tout cela n’est pas qu’une question de positionnement et de ciblage bien entendu. La réussite d’une campagne se mesure également dans la qualité et l’efficacité de la création graphique. Et l’avantage d’un ciblage comportemental permet aux annonceurs d’adapter leurs créations selon les centres d’intérêt et les profils des internautes. Deux cas clients basés sur ce principe montrent comment entraîner un prospect jusqu’à la phase « d’action ».