We love Search #9

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Chaque semaine, Search Foresight vous propose son décryptage du meilleur du Search… Mais pas que !

Au sommaire cette semaine :

Édito

A la Loupe

On a craqué pour…

La Veille

Édito

Vous voulez un site performant : basculez en HTTP/2

Depuis 1999, le Web fonctionne à base de requêtes effectuées selon le protocole HTTP 1.1, et ce protocole était vieillissant. Ses limites étaient en particulier à l’origine de plusieurs goulets d’étranglement qui bridaient les performances des sites Web.
Récemment, un nouveau protocole HTTP/2 est apparu, sur la base du protocole SPDY (prononcez Speedy) de Google. Et la différence sur les temps de téléchargement est bluffante. Du coup, basculer en HTTP/2 est évidemment séduisant…
Mais est-ce une bonne chose pour le SEO ?

HTTP/2 et SEO : pour le moment, aucune influence directe, mais on s’en fiche…

Passer au nouveau protocole HTTP/2 n’a aucune influence directe sur le SEO. Il n’y a pas de « bonus » pour les pages HTTP/2 accordées par Google, sur le modèle du bonus pour les pages HTTPS.
Indirectement, l’amélioration des performances est évidemment un plus, puisque le critère est pris en compte dans l’algorithme (avec un poids faible, donc il faut relativiser l’importance de ce point), et la diminution des temps de téléchargement du code peut influencer le comportement de crawl de Google.
Encore faudrait-il que Googlebot supporte le protocole. Et jusqu’à présent, aucune communication officielle n’a confirmé que c’était le cas. Fin 2015, des officiels de Google ont confirmé qu’ HTTP/2 n’était pas géré par Googlebot, mais que cela changerait bientôt. Depuis… silence radio. Notons que Googlebot n’a jamais supporté SPDY non plus, alors que c’était un protocole inventé par Google.
Est-ce grave ? Non. Les serveurs Web qui gèrent HTTP/2 répondent avec le protocole HTTP 1.1 si c’est ce protocole qui est utilisé par le navigateur. Donc HTTP/2 n’apporte pas (encore) de gain de performance pour Googlebot, mais au moins la plupart des utilisateurs disposant de navigateurs de type Chrome, Firefox, Edge… verront la différence.

Migrer vers HTTP/2 : est-ce compliqué ?

Migrer vers HTTP/2 est en fait assez simple, plus simple que de passer au tout HTTPS. Sauf que certaines versions des navigateurs ne gèrent le HTTP/2 que si les pages sont sécurisées. Donc pour migrer vers HTTP/2 aujourd’hui, il faut d’abord migrer aussi vers du full HTTPS.
Changer de protocole n’est pas anodin d’un point de vue SEO, car cela change de facto toutes les URLs, et cela nécessite de la rigueur et un plan de migration des URLs sans faille.
N’hésitez pas à faire appel aux consultants Search Foresight pour vous accompagner dans ce type de migration. Avec de la méthode et de la rigueur, ces migrations sont sans risque, mais le paramétrage doit être correctement fait dans les moindres détails.
Alors, si les performances sont importantes pour vous, basculez sur HTTP/2. Tant pis s’il n’y a pas de gains SEO. Les gains viendront plus tard, et en attendant, vos utilisateurs apprécieront…

A la loupe

Les réponses directes – La nouvelle position n°1 et comment en profiter ?

On vous en parlait la semaine dernière dans l’édito, déjà très présentes sur le marché US, les réponses directes sont en train d’envahir depuis mars 2016 les pages de résultats françaises, espagnoles, portugaises, russes… Au total, 16 langues seraient actuellement impactées par ce déploiement. Il s’agit d’un changement de fond qui est l’aboutissement (ou plus probablement le tout début) du passage de Google d’un moteur de recherche à un moteur de réponses. Des tests et études sont en cours chez SF pour décortiquer et comprendre dans le détail toutes les subtilités des « featured snippets ».
Retrouvez l’analyse et les tips de Yann Sauvageon, directeur expertise SF →

Schema.org 3.1 et les données structurées : le must have pour votre site web

Le 9 août 2016, schema.org annonçait la nouvelle version des données structurées, ce qui a été reçu avec enthousiasme par la communauté des webmasters, développeurs et référenceurs. Mais, qu’est-ce que le schema.org et ses données structurées ? Pourquoi sont-elles importantes pour le référencement ? Et surtout, en quoi peuvent-elles être utiles pour vos sites Web ?
Aurora, consultante SEO SF, vous livre une étude complète sur les données structurées →

#AdWordsTips : 10 astuces pour créer des publicités AdWords efficaces

Les Account Managers du monde entier ont été sollicités par Google AdWords sur son compte Twitter pour partager leurs meilleurs « Trucs et astuces » à mettre en place pour une campagne Search réussie. A la fin de ce concours, Google a partagé sur son compte Twitter les 10 meilleurs conseils.
Romy, consultante SEA SF, les décrypte pour vous →

On a craqué pour…

Le machine learning au service du retail de demain ?

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Zalando a dévoilé le vendredi 2 septembre 2016, dans le cadre de son salon berlinois Bread&Butter, le « Project Muze » : un partenariat avec Google autour d’une solution d’intelligence artificielle permettant de créer son propre style vestimentaire selon sa personnalité.

 
 

Intelligence artificielle et expérience client

Le leader européen de la mode en ligne innove une fois encore pour améliorer l’expérience client, en créant un outil pour se rapprocher des attentes des consommateurs : votre garde-robe personnalisée en fonction des réponses apportées à un questionnaire révélant vos goûts et votre personnalité.
Cet outil, disponible sur mobile et PC, permet d’imaginer une tenue pour l’utilisateur à partir de 3 critères déterminés (via le questionnaire) et des données emmagasinées par Zalando.
Il faut d’abord indiquer son genre (homme, femme, unisexe), puis l’outil demande l’âge de l’utilisateur et son humeur du jour. Project Muze vous demande ensuite « Quel est votre style de musique préféré ? » ou « Quel courant artistique vous correspond le mieux ? ». Vous êtes enfin invités à dessiner une forme de votre choix sur un mannequin, avant que Project Muze détermine une tenue à partir des données dont dispose Zalando. Machine learning (apprentissage automatique) oblige, l’outil nécessite que vous répondiez à un maximum de questions pour affiner au mieux le résultat, de la même manière que le retargeting Google se nourrit des données des internautes pour affiner son ciblage.

Vers l’ultra personnalisation du design et de la mode

Pour Eric Bowman, VP Engineering de la marque : « Zalando récupère énormément de data. L’idée est de se concentrer sur les recherches effectuées par les utilisateurs afin de trouver ce qu’ils aimeraient acheter. ». Google Germany et Zalando ont ainsi travaillé 6 mois pour mettre au point la machine Project Muze, conçue selon les goûts de 600 influenceurs. On peut désormais obtenir son design 3D personnalisé en répondant à 3 questions sur le site Web du projet.
Si le système peine encore à proposer des vêtements portables, car il faudra encore du temps à une machine pour qu’elle intègre totalement les envies des consommateurs dans le domaine de la mode, l’idée est surtout de démocratiser l’intelligence artificielle. On peut aussi imaginer que, demain, ces vêtements pourront être imprimés en 3D, ce qui laisse imaginer des opportunités immenses à venir pour les designers, les créateurs et les retailers !

Sauve qui peut !

Gare aux widget links…

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Jeudi 8 Septembre : Google rappelle que les stratégies de création de liens cachés, avec de la sémantique enrichie, de mauvaise qualité… dans les widgets sont des pratiques répandues mais contre ses guidelines. Et en remet une couche : les sites recevront bien des actions manuelles s’ils optent pour ces stratégies. Au cas où vous auriez vécu dans une grotte depuis plus de 2 ans, sans accès au web, pensez à bien mettre des attributs “nofollow” ou bien supprimez les liens dans les widgets. N’oubliez pas non plus de surveiller les widgets de vos sites (les live chats, airbnb, etc.).
Ce qui n’empêche pas de voir encore certaines agences et start-ups se monter sur ce modèle économique de la génération des liens et des réseaux de liens… Et ces agences ont encore largement pignon sur rue en sponsorisant à tout-va les événements SEO… Restons vigilants !

La veille

La rentrée de Google n’est pas sans bug ! 🙁

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En moins de 15 jours, plusieurs bugs successifs ont été signalés au sein d’outils Google. Cela a commencé dès le 31 août, lorsqu’une erreur du système de la Search Console de Google a fait chuter toutes les données de l’Analyse de la recherche, elles ne seraient pas mises à jour depuis.
Google travaille sur une solution à ce problème et devrait pouvoir récupérer les données manquantes.
Ce bug n’a aucun lien avec la dernière mise à jour de Google dans la Search Console, en date du 2 septembre 2016.
Par ailleurs, l’outil de tracking Google Analytics connaît également des déboires. Depuis le 7 septembre, le reporting des données en “temps réel” n’est plus disponible chez certains utilisateurs. Google conseille alors de nettoyer ses cookies ou bien d’utiliser une navigation privée pour résoudre cette erreur.
Afin d’avoir une vue d’ensemble de ces bugs et de pouvoir en tenir compte dans votre suivi de site, le géant de Mountain View met à disposition une liste de toutes les anomalies de son système, qu’il est intéressant de conserver dans vos favoris. Également, lorsqu’une de vos données Google varie subitement ou anormalement, il serait judicieux d’avoir le réflexe d’étudier notamment la possibilité d’un bug technique.

Verdict… ce n’était pas un Penguin !

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En ce début de mois, de nombreux experts SEO ont crié au loup, ou plutôt au pingouin, après d’importants changements dans les SERPs. John Mueller, porte-parole chez Google, a mis rapidement fin à la polémique dans un Hangout : ces changements ne sont pas dus à une mise à jour Penguin mais le simple effet des fréquentes améliorations faites sur le moteur. Pour rappel, Penguin est le nom donné aux mises à jour touchant l’algorithme de classement PageRank. Le dernier passage du pingouin a eu lieu fin 2014 et son retour est attendu très prochainement. Toutefois, comme l’a communiqué Google, cette mise à jour Penguin opère sous forme de cycle, elle s’étale généralement sur plusieurs semaines et n’impacte donc pas tous les sites au même moment. Difficile donc de détecter une date précise de lancement !
 
La polémique étant close, c’est l’occasion pour Search Foresight de vous donner un petit conseil. Entre autres déclarations, John Mueller a rappelé qu’un passage plus fréquent du GoogleBot sur votre site n’est pas synonyme d’une mise à jour ou d’une action manuelle de la part de Google. En effet, ce phénomène peut avoir maintes autres explications telles qu’un changement récent de la structure de votre site, une migration, la création de nombreuses nouvelles pages, un test de charge de Google, etc.

Pas encore HTTPS ? Ne tardez pas…

Google poursuit sa chasse aux retardataires qui ne sont pas encore passés à l’HTTPS. Dès janvier 2017, son navigateur Chrome affichera une mention “not secure” pour tous les sites Web n’utilisant pas ce protocole sécurisé.

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Pour rappel, HTTPS (HyperText Transfer Protocol Secure) est un protocole sécurisé de transfert des données qui permet notamment de protéger les informations fournies par les utilisateurs sur votre site Web (formulaires, paiements, etc.).
Depuis plus de deux ans, Google incite vivement les gestionnaires de sites Web à migrer vers ce protocole et avait même confirmé que l’HTTPS fait partie des (nombreux) facteurs de classement de son algorithme. De nombreux sites ont déjà sauté le pas et on recense aujourd’hui plus de la moitié des pages chargées dans le navigateur Chrome en HTTPS. Avec cette nouvelle mention “not secure”, Google veut clairement donner un nouveau coup de boost aux sites à la traîne sur le sujet. On peut même se demander si cette mention n’est pas vouée à faire son apparition directement dans les SERPs à l’image du label “mobile friendly”…
Si vous n’avez pas encore migré, voici donc un axe de travail pour 2017 pour lequel Search Foresight peut vous accompagner.

Google réduit ses subventions à la publicité pour les associations caritatives

Connaissez-vous Google Ad Grants ? Il s’agit d’un programme de subvention Adwords à destination des associations à but non lucratif. Beau geste de la part de la firme… mais Google vient d’annoncer l’arrêt des souscriptions à son programme Premium.

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Google Ad Grants permet aux associations de promouvoir leurs actions dans les SERPs en leur octroyant gratuitement (mais à certaines conditions) une dotation publicitaire Adwords de 10 000 USD par mois. Dans sa version Premium, nommée Ad Grantspro, cette dotation est étendue à 40 000 USD par mois. Ce programme avait déjà été suspendu par le passé mais cette dernière annonce confirme que cet arrêt sera définitif même si les bénéficiaires actuels ne seront pas impactés. Il s’agit là d’une décision très dommageable de la part du géant de Moutain View quand on connaît les difficultés qu’ont les associations caritatives pour obtenir de simples dons…

Le grand retour des avis tiers dans les résultats Google !

Comme nous vous l’annonçons et vous le détaillons depuis plusieurs semaines, Google nous délivre chaque semaine une nouveauté SEO Local. Il donne en effet beaucoup d’importance à la personnalisation de l’expérience utilisateur par les données géolocalisées.
Cette semaine seolocalles avis tiers, tels que ceux de Facebook, Yelp, TripAdvisor, etc. ont officiellement fait leur réapparition dans le Knowledge Graph. Ce dernier rassemble les résultats du moteur de recherche de Google avec des informations sémantiques issues de différentes sources.

Tout l’enjeu de cette annonce réside dans le fait de savoir si ces avis supplémentaires seront pris en compte comme facteur de positionnement par Google. A savoir qu’aujourd’hui les avis Google comptent pour moins de 10% en SEO Local.
Enfin, nous vous recommandons vivement de surveiller vos fiches dans le Knowledge Graph. Même si cela peut-être fastidieux et chronophage dans certains secteurs d’activités, nous vous préconisons d’y consacrer du temps et de modérer ces avis lorsqu’ils sont négatifs, en répondant à leurs auteurs.