
5 questions à… Robin Basset, Directeur SEA chez Peak Ace
Ecrit par Peak Ace
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« Etre à la pointe de l’innovation! »
Tu viens d’arriver chez Peak Ace, en provenance de Keyade/GroupM. Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre l’agence ?
Avant tout le projet et l’ambition de développer une offre Paid ambitieuse, en cohérence avec l’évolution du marché. Pouvoir apporter ma pierre à l’édifice dans un groupe qui évolue et qui a envie de se développer sur ces sujets digitaux. Nous avons chez Peak Ace les mains libres pour tester de nouveaux outils, innover, déployer des stratégies digitales au service de la performance.
Que peuvent trouver les annonceurs qui rejoignent Peak Ace pour leurs projets SEA ?
Nos annonceurs ont déjà un pôle structuré de consultants expérimentés. En parallèle, nous proposons une vision et une synergie poussée entre les leviers, avec une proposition et une expérience fortes sur le SEO, qui permettent de tester beaucoup de choses et d’être à la pointe de l’innovation sur le Search au global. Peak Ace est une agence complète, qui s’inscrit vraiment dans le business de ses clients. Elle permet aux annonceurs un accès à de nouveaux outils IA, à de la gestion avancée de flux etc…, avec une bonne connaissance de l’ensemble des secteurs, grâce à la diversité historique des clients du groupe Heroiks.
Cette notion de « performance », elle est centrale dans ton approche ?
Oui. Il y a un contexte inflationniste et économique qui touche tous les secteurs. Notre rôle est de développer le business de nos clients, corriger des problématiques, se positionner vraiment « client centric ». L’adaptation a toujours été mon approche, tout au long de mon parcours. Par exemple avec Courir, l’enjeu était de s’implanter sur de nouveaux marchés, avec des problématiques prix, de notoriété, locales. Avec B&B Hotels, la réflexion portait sur le parcours utilisateur et le bon ciblage, pour chaque établissement, toucher la bonne personne au bon moment etc… Mêmes spécificités aux côtés de Jules, Damart, Sessun… Le lien entre ces exemples est le fait de créer de l’intelligence SEA, et non pas juste gérer des campagnes.
Le métier de « Consultant SEA ou Paid » est en train d’évoluer. Quelle est ta vision ?
Les plateformes digitales intègrent toujours plus d’automatisations. Il y a l’essor de l’IA générative, avec des connexions entre ces plateformes et LLMs. On arrive à un stade du métier où le consultant doit avoir une posture business et ne pas être seulement un exécutant. Des agences parlent « offshoring », nous on préfère miser sur la compétence des consultants, qui doivent fournir de l’analyse, penser « business et Conseil » avant de parler KPIs de pilotage, qui sont un moyen d’atteindre des objectifs. Le consultant de demain, notamment chez Peak Ace, fera des analyses sous forme de prompts et de scripts, sans tâche opérationnelle chronophage. Il testera de nouveaux outils, de nouvelles approches. On commence à développer des campagnes en modèle d’inventaire, avec beaucoup d’automatisation, on intègre de l’IA dans la créa : c’est ce qui va permettre au consultant de penser « stratégies » et à nos annonceurs d’aller plus vite dans leur développement, avec des rythmes de campagnes, de tests, d’analyses et de prises de décision beaucoup plus rapides.
Et la connexion avec le Paid Social ?
La synergie possible entre SEA et Paid Social n’a jamais été aussi évidente. Elle est déjà là au niveau des plateformes, par exemple avec du format DemandGen dans Google Ads, qui ressemble beaucoup à ce qu’on a en Social. La partie attribution reste prioritaire pour tous les annonceurs pour valoriser de la bonne façon les différentes plateformes sur lesquelles ils investissent. On doit donc avoir désormais une stratégie globale Paid. L’époque du « 1 levier = 1 objectif » est révolue. Et concernant les périmètres, je pense que nous devons encore verticaliser, avec des spécialistes SEA et d’autres sur le Paid social, parce que les plateformes sont complexes et techniques. Mais dans un univers plus automatisé, le consultant de demain fournira de l’analyse et de l’intelligence globales, avec la possibilité d’intervenir sur l’ensemble des leviers d’acquisition digitale.