6 questions à … Antoine Mermet
Ecrit par Romane Daupleix
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Le nouveau Directeur général de Peak Ace partage la nouvelle ambition de Peak Ace, notamment au sujet du Paid media, qui fait peau neuve chez Heroiks.
Quels changements sont prévus début 2025 dans l’organisation de Peak Ace ?
Ils sont majeurs et très stratégiques. Le principal concerne l’intégration du Paid du groupe Heroiks au sein de Peak Ace. On parle ici du SEA et du Paid Social, qui seront désormais pilotés par Rodolphe de Myttenaere, à la fois pour les clients directs de l’agence que pour ceux du groupe. Au-delà de l’organisation, c’est une nouvelle ambition que nous dessinons.
Elle va prendre quelle forme ?
D’abord, par un renfort de nos équipes. Nous allons intégrer des personnes expérimentées, pour renforcer notre proposition de valeur. Nous venons de recruter un Head of Paid Social, Nicolas Vornière, qui va encadrer une nouvelle équipe SMA que nous mettons en place. Nous accueillerons bientôt et progressivement des professionnels reconnus en SEA. Cette montée en puissance concerne aussi bien notre bureau de Nantes que celui de Levallois et s’appuiera sur une équipe de spécialistes déjà solide. Ensuite, dans la façon d’appréhender nos métiers de consultants, en profonde mutation. Les plateformes, les technologies, les usages sont en plein bouleversement. Peak Ace a vocation à être en première ligne de ces mutations « métiers » du digital, avec des consultants nouvelle génération capables d’accompagner les clients de l’agence dans cette atomisation digitale.
C’est à dire ?
Notre écosystème change. Jusqu’à récemment, la recherche sur Internet se concentrait en France sur Google, de façon hégémonique. Toutes les cartes sont désormais rebattues, en un temps record. Quelques chiffres donnent le tournis : 1 étudiant français sur 3 est abonné à la version payante de ChatGPT, 25% de cette recherche se fait désormais sur les réseaux sociaux, 2 internautes sur 5 aux Etats-Unis utilisent le moteur de recherche de TikTok etc… Cela signifie que les entreprises doivent rapidement repenser leur façon d’atteindre leurs publics, leurs clients et ceux qu’elles aimeraient séduire et convaincre. Hier ils étaient sur Google, aujourd’hui ils sont partout, avec des attentes différentes en fonction des plateformes.
Cela donne une idée du projet de Peak Ace dans les prochaines années ?
Tout à fait. C’est le fil rouge que nous allons suivre, pour accompagner de la meilleure des façons les clients du groupe Heroiks et ceux qui souhaiteront nous rejoindre, dans leurs enjeux de performance digitale et de visibilité. Je suis arrivé en juillet dernier, et j’ai découvert des compétences, des talents, de la R&D, de l’expérience et de l’envie. Tout est là, pour créer de nouvelles offres et tester de nouvelles approches, développer une culture forte de l’innovation tous azimuts.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de prendre la direction de Peak Ace ?
Plusieurs choses. D’abord la volonté du groupe Heroiks et de ses dirigeants de faire bouger les lignes et d’assumer une ambition forte pour son agence Peak Ace. Ensuite, l’équipe que j’ai rencontrée et que j’ai sentie prête à de nouvelles aventures. Et puis cette période qui débute est passionnante, je suis heureux de la vivre dans une structure historique (anciennement Synodiance puis Search Foresight) qui a un nouveau rôle important à jouer sur le marché français.
Quelques mots sur ton parcours ?
Après une carrière de journaliste, pendant une dizaine d’années, j’ai mis un pied dans le marketing digital, en 2000, et je n’en suis jamais sorti. Il y a eu Google, lors de son arrivée en France et sur plusieurs postes. J’ai ensuite cofondé l’agence Keyade en 2006, qui a constitué une aventure exceptionnelle. Cette agence a été acquise par le groupe WPP en 2014 et j’ai continué à la développer et la diriger jusqu’à la fin 2023, avec une équipe incroyable. Je souhaite m’appuyer sur cette expérience, les succès aussi bien que les échecs, pour faire de Peak Ace une agence digitale très innovante et incontournable du marché français.